Bretagne en Harley Davidson
Au départ avec chopper et bobber
Jour 0: tout ne se passe pas toujours comme on aimerait, mais la vie serait bien triste sans imprévu. Le premier fut de taille, la batterie ( neuve et introuvable) du chopper de mon pote rend l'âme quasi au départ. Mais c'était sans compter sans son
imagination débordante qui installe d'entrée une batterie de voiture dans sa sacoche et se sert des câbles de démarrage pour l'alimenter, du grand art et sans outils, tout le périple a été fait comme cela sans autres ennuis mécaniques. Digne de Mac Gyver!
Jour 1: Au lieu de La Baule on se retrouve à Nantes, panne oblige, la canicule nous tombe dessus mais on tient le coup, faut savoir que l'on vient de Montalivet et du show bike aquitaine. Donc on parlera beaucoup mécanique ce jour là, et l'hôtel
Nantais est pour tous une bénédiction. (Campanile de l'aéroport bof...).
Dans la nuit la pluie tombe drue et me court-circuite mon GPS pourtant sensé être étanche ? Ben oui a la condition de rabattre les caches étanches.
Jour 2: il nous faut rattraper le temps perdu, direction finale, Camaret s/ mer. On prend comme leitmotiv : voir un maximum de choses en un minimum de temps. On se laisse porter par les potes c'est égoïste mais moins fatiguant. On visite dans l'ordre: Concarneau, Pont l'Abbé, la pointe du raz, Douarnenez, la montagne sacrée de Menez Hom, Ploeven, puis arrivée tardive à Camaret.
Hôtel Vauban (tel 0298279136) prix 46 euros la chambre ( face au port) ,qui mérite un peu de pub pour leur accueil et leur gentillesse.
On mange au bar le Dundee seul à nous ouvrir ses portes a 21 h? Crêpes et cidre d'actualité avec au préalable le petit jaune traditionnel de notre midi. Nuit paisible avec les embruns bretons.
Jour 3: Après visite de Camaret, notre dame de Roquemadour, les tours de Vauban, cimetière de bateaux et après avoir imprimé notre marque sur la plage, re-départ vers Roscoff. Passage obligé Crozon, le Faou et on entre dans Brest avec une visite du splendide musée de la marine et de la rade avec ses bateaux de guerre (Brest est le deuxième port militaire après Toulon). Marqué par son passé maritime cette ville se tourne désormais vers les étudiants elle en compte 25 000 aujourd'hui pour 150 000 habitants c'est pas si mal. On lève l'ancre vers le Conquet, la pointe St Mathieu, le menhir de Kerloas qui culmine à 9 m,5 (le plus grand de France) puis c'est le phare de Trezien, la splendide pointe de Corsen, sans oublier le menhir Christianisé et enfin Roscoff où nous attend un lit douillet...
Hôtel les chardons bleus en plein centre. (tel 0298697203) 120 euros demi pension avec un repas délicieux a base de produits frais de la mer. Un must
Ensuite c'est un autre arrêt enchanteur au cap Frehel et pour finir l'étape au Manoir de la salle à Plurien (0296723829) 60 euros la chambre dans un luxueux établissement rénové et sur recommandation de l'hôtel nous mangeons au restaurant La Potinière aux sables d'or les pins un menu 15 euros 50 (saumon fumé maison, poisson , viande, dessert tout cela servi avec classe et gentillesse).
Jour 5: départ tardif de Plurien vers l'étonnant fort de la Latte, prendre le sentier des douaniers , c'est ici qu'il y a le doigt de Gargantua, une sorte de menhir. Un saut sur la pointe Malouine à coté de Dinard avec ses splendides maisons anciennes,
puis le clou de la journée visite de l'aquarium à St Malo et repas face à la baie du Mont St Michel, sur les remparts, avec omelette de la mère Poulard, étonnant mais sans plus, une omelette aux cèpes c'est bien meilleur ( au Dugesclin 18 €).
Notre hôtel "formule verte" (0233601413) le plus près du Mont St Michel, prix 54€,50.
En conclusion
Jour 6: on a été charmé, la Bretagne est poétique, belle et magique si je la compare à notre sud méditerranéen. Les commerçants sont accueillants, les visites et les points de vue sublimes, les prix sont modérés, les routes en excellent état et si vous aimez les produits de la mer autant que nous vous serez comblé. Et pourtant nous n'avons pas rencontré foule cette fin juin, étonnant? Parait il qu'il pleut souvent... ce ne fut pas notre cas, pas une goutte de pluie pendant notre run.
Je ne connaissais pas la Bretagne par contre j'ai visité l'Irlande et je me mets a regretter de n'avoir pas fait l'inverse. Et je ne vous parle pas de l'ivresse des senteurs en 2 roues. Merci donc au gros travail de recherche et d'organisation effectué par nos amis Chantal et Didier: voir tout, très vite, et avec un minimum de temps et d'argent, pari réussi ce sera a refaire rapidement et certainement plus nombreux encore!
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