Acadian village Lafayette
Les acadiens
Il y a environ 400 ans, un petit groupe d’hommes et femmes ont quitté leurs villes natales pour émigrer au Canada où ils se sont installés le long de la côte est. Ils se sont liés d’amitié avec les Indiens, ont inventé un moyen ingénieux d’assécher les terrains marécageux salés, et ont graduellement fait de leur établissement des fermes prospères. Ils sont venus au nouveau Monde parlant un dialecte régional du français, qui est évolué vers un dialecte encore plus distinct appele acadien, comme le peuple. Ces petits établissements n’avaient guère d'importance ni au Roi de France ni à la Couronne britannique. Les Acadiens ont promis de ne prendre parti dans aucune guerre et ils ont vécu en paix en Nouvelle-Écosse pendant environ 150 ans.
Le chaos acadien...
En 1754, Charles Lawrence a illégalement demandé aux Acadiens de prêter serment d’allégeance au Roi d’Angleterre et de renoncer à leur foi catholique. Quand les Acadiens ont refusé, les hommes ont été séparés de leurs familles et arrêtés. Dans les quelques jours suivants, toutes les fermes, les granges, les églises, et les magasins qui constituaient les colonies acadiennes ont été brûlés et réduits en cendres, tout comme leur culture et leur bétail. Une expulsion en masse s’est suivi. Au milieu du chaos total, des familles ont étés séparés et forcés à monter a bord des navires bâtis à la hâte. Ce qui suivit était des années et des années d’errance sans but. Quelques Acadiens ont atterri en Angleterre et ont été immédiatement arrêtés. Un certain nombre d’Acadiens sont allé en France où on les marginalisait. D’autres sont arrivés aux ports le long de la côte est des colonies américaines.
Epoque de la Louisiane
En 1764, un des navires est arrivé en Louisiane, qui était à l’époque gouvernée par l’Espagne. Le gouverneur espagnol, Galvez, a vu un avantage en leur présence comme une contre influence aux établissements anglais à proximité. Pendant les 20 ans suivants, environ 3.000 Acadiens sont venus en Louisiane. Ils se sont installé dans les marais,
les bayous, et les prairies dans une région infestée de moustiques que personne d’autre ne voulait. Ils faisaient des travaux lourds que d’autres ne feraient pas. Avec leur dialecte étrange, ils étaient rejetés par les Français déjà en Louisiane. Pauvres et illettrés, avec une langue, une culture et des coutumes qui les différenciaient, les Acadiens vivaient isolés. La photo ci-dessus représente une des communautés la plus connue de Lafayette.
Acadiens et Cajuns
Cette mentalité envers les Acadiens a duré jusqu'à la guerre de Succession, qui a dévasté l'économie et les structures sociales du Sud. Avec la pauvreté si répandue, quelle importance si les Acadiens sont de pauvres gens. C'était déjà très difficile de survivre dans un monde hostile avec des communautés soudées et des liens familiaux éparpillés. Graduellement les Acadiens ont commencé à se marier avec des non Acadiens. Les nouveaux époux ont souvent appris le français et ils ont été absorbés dans la culture qui est maintenant connue comme Cajuns. Aujourd'hui les cajuns sont un peuple fier avec un héritage riche en tradition et un mode de vie unique et socialement très soudé. Photo ci-dessous le bayou de Lafayette.
La communauté
Le Magnum Général. Ce magasin est une réplique construite sur place, en 1976. Fait de vieux cyprès rouge et de pin Louisianais, il est construit selon la technique de «briquettes entre poteaux,» Les fils électriques visibles à l’intérieur sont typiques des premiers raccordements électriques. Pendant la période 1860-1900, le magasin général était le lieu favori de rencontres dans la plupart des petites communautés Acadiennes. Ci-contre une réplique exacte d'un magasin général d'époque aujourd'hui ils sert encore de magasin.
La Maison Aurélie Bernard. Construite à Saint-Martinville, la maison Bernard est le plus ancien bâtiment du village Acadian. La partie de gauche date d’environ 1800 ; on y a rajouté la section de droite en 1840. En entrant dans celle-ci, on peut voir une grande peinture représentant l’exil des Acadiens de Nouvelle Ecosse (Canada) en 1755. La peinture dans la petite chambre illustre leur arrivée et leur installation le long des bayous de la Louisiane de 1763 à 1785. La partie d'origine abrite une petite exposition sur la musique Cajun. On y voit aussi le plus bel exemple du "bousillage entre poteaux", type d’isolation utilisée alors.
La Maison Thibodeaux. Cette maison a été construite de cyprès, un bois éternel, résistant aux insectes et à la pourriture. Chacun des poteaux était marqué par des chiffres romains afin de faciliter l’assemblage. La maison date de 1820 et a été transportée au village Acadien en provenance du Pont-Breaux (Breaux Bridge). La Chambre de la fille qui ne donnait accès qu’à travers la chambre des parents était très petite. Les garçons dormaient dans le grenier, parfois surnommé " garçonnière". L'accès de cette dernière se faisait avec un escalier extérieur sur la galerie de la maison.
La Maison Saint-Jean. Cette maison datant de 1840 environ a été donné au village par un docteur dentiste de la ville de Lafayette. Elle se trouvait auparavant dans la rue Saint-Jean à Lafayette d’où son nom d'apôtre. Elle a été construite avec des insoles! (poutres) de cyprès venant d’un autre bâtiment. Des vieux livres d’école, des encriers et un « fourneau à bois complètent l’exposition.
Ci-dessus une photo de la maison saint Jean prise en 2017 par Mireille Klein sur Acadian village.
La Maison Castille. Ce site historique de Village a été construit vers 1860 au Pont Breaux par Dorséne Castille, un Européen dont on sait peu de choses sinon qu’il lui a fallu plus d’un an pour terminer la construction de sa maison qu’il a réalisée seul. Pendant la Guerre des confédérés, la maison a été pillé par les soldats du Nord mais a survécu néanmoins aux ravages du temps. Les corniches du cyprès sur les cheminées sont intéressantes. Chacune porte un emblème gravé. Les dessins extérieurs montrent l'union de deux (poissons) chrétiens symbolisant une vie longue et heureuse.
La chapelle de nouvel espoir. réplique d'une chapelle de 1850 elle a été bâtie grâce aux efforts des chevaliers de Colomb. Le toit est construit en cyprès avec chevilles bois. Le plancher a été construit en bois de pin à longues aiguilles de Louisiane vieux de plus de 200 années.Un banc traditionnel de plus de 150 ans trône à côté de l'entrée. Les diverses stations de chemin de croix ont été sculptées aux ciseaux, couteaux, et marteau par un sculpteur Acadien local du nom de Lester Duhon.
Le saint autel est du type utilisé avant le Conseil du Vatican Il. Cet autel a été utilisé auparavant dans l’église Sainte-Anne de Royville, et plus tard, à l’église Saint-Joseph à Milton. L’autel sur le côté avec un bas-relief du dernier repas du Christ provient d’un généreux donateur anonyme.
La chapelle de nouvel espoir. réplique d'une chapelle de 1850 elle a été bâtie grâce aux efforts des chevaliers de Colomb. Le toit est construit en cyprés avec chevilles bois. Le plancher a été construit en bois de pin à longues aiguilles de Louisiane vieux de plus de 200 années.Un banc traditionnel de plus de 150 ans trône a coté de l'entrée. Les diverses stations de chemin de croix ont été sculptées aux ciseaux, couteaux, et marteau par un sculpteur Acadien local du nom de Lester Duhon.
Le saint autel est du type utilise avant le Conseil du Vatican Il. Cet autel a été utilisé auparavant dans l’église Sainte-Anne de Royville, et plus tard, à l’Eglise Saint-Joseph à Milton. L’autel sur le côté avec un bas-relief du Dernier Repas du Christ provient d’un généreux donateur anonyme.
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